Rassemblement régional U15F
Publié le 02/03/2020
A l’occasion du rassemblement régional de 3 jours à l’Arena Stade Couvert de Liévin, des 35 meilleures joueuses des Hauts de France, nous avons interviewé Laurie Dacquigny, CTD PPF du District Escaut et en charge aux côtés de Christophe Martinez, de cette génération.
C’est une étape intermédiaire avant l’interligue ?
Oui, nous avons retenu les 35 meilleures joueuses issues de l’interdistricts qui s’est déroulé pendant les vacances d’octobre. Chaque district a présenté une équipe de 16 joueuses. Nous avons sélectionné un groupe pour ce week-end et nous avons pour objectif de constituer une équipe de 16 joueuses.
Comment vont se dérouler les 3 jours ?
Nous sommes ce week-end sur des rencontres, des spécifiques aux postes et des tests athlétiques et techniques pour essayer de trouver l’équipe la plus complémentaire possible afin d’être compétitifs lors de l’Interligues prévus à Grandvillars la deuxième semaine des vacances d’avril.
Quel est le programme avant l’Interligues ?
Nous aurons deux matchs amicaux, la première rencontre est prévue contre la Ligue Paris Ile de France le 1er avril et la seconde contre le Pôle Espoirs Féminin car outre le fait d’être dans les seize meilleures joueuses des Hauts de France et de représenter la région, le but est également de pouvoir atteindre le concours d’entrée au Pôle Espoirs Féminin.
Comment se passent les observations, que recherchez-vous ?
Nous nous basons sur les Équipes de France jeunes, notamment en guise de référence, les U16. On a en plus la chance d’avoir avec nous Nathalie Jarosz, Directrice du Pôle qui fait partie du staff de l’Equipe de France U16. Le but est d’être compétitif actuellement. Nous savons bien qu’il y a des joueuses qui vont peut-être progresser plus tard, on laisse le temps aux jeunes filles. Ce n’est pas parce qu’elles ne sont pas retenues à l’issue du stage que leur carrière s’arrête. Il existe plusieurs chemins, la sélection est un chemin possible. Nous continuerons à suivre les filles.
Justement, comment on accompagne psychologiquement les filles pour appréhender une telle échéance ?
Nous essayons de les mettre dans les meilleures conditions possible, parce qu’après tout, on fait « que » du foot ! Une jeune fille a moins de chance de finir professionnelle qu’un garçon, le football féminin n’est pas assez développé pour offrir une vie basée uniquement sur le football aux jeunes filles donc nous essayons de dédramatiser ce type de rassemblement. Nous essayons de leur donner confiance, qu’elles prennent un maximum de plaisir. Nous faisons avec elles des entretiens individuels pour connaître leur motivation, certaines veulent faire de la compétition d’autres moins. On leur offre aussi un suivi par la suite dans leur club.
Un petit avis de technicienne sur la génération ?
Très bonne génération. Nous voyons qu’il y a un bon travail de préformation fait dans les clubs, ainsi qu’un très bon travail dans les sections sportives, 80% des filles présentes sur le stage sont en sections sportives et je salue aussi le travail des conseillers techniques dans les districts qui ont fait un gros travail d’observation.
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