La section Performance de Liévin tournée vers le Challenge Marilou Duringer

Publié le 23/09/2020

La FFF s’est intéressée à la section sportive performance de Liévin.

Nous avions fait un focus la saison dernière sur la section sportive féminine du Collège Descartes Montaigne de Liévin après sa labellisation  « Section sportive performance » par la Fédération Française de Football. Grace au respect d’un cahier des charges très méticuleux, la section emmenée par Michael Benard, Florence Lemattre et Antoine Cuisinier, a démontré qu’elle possédait tous les prérequis pour se développer en tant que structure dont le but est de préparer les filles au plus haut niveau.

Nous reprenons ici l’interview d’Antoine Cuisinier paru sur le site de la FFF (Jeudi 10 septembre 2020 – 13:40 – DTN).

Stoppé par la crise sanitaire du printemps, le Challenge Marilou Duringer regarde vers l’avenir et une troisième édition que les sections scolaires sportives féminines préparent déjà.

Organisée en 2018-2019, la 1ère édition du Challenge Marilou Duringer, épreuve ouverte aux sections sportives scolaires féminines de 1er cycle, avait vu la section du Collège Jules-Simon de Vannes (Ligue de Bretagne) l’emporter, au terme de la phase finale disputée au CNF Clairefontaine. L’équipe morbihanaise reste aujourd’hui tenante du titre à la suite de l’annulation de l’édition 2020-2021, en raison de l’épidémie du Covid-19. Malgré cet arrêt forcé, la DTN a tenu à maintenir le lien avec les responsables de section.  Antoine Cuisinier, en charge de la section du Collège Descartes-Montaigne de Liévin (Ligue des Hauts-de-France), livre son témoignage sur cette période particulière.

En savoir plus sur le Challenge Duringer

Quelle a été votre motivation à participer au Challenge Duringer ?

– Antoine Cuisinier (Liévin) : « La section s’est qualifiée pour la phase finale à deux reprises (2019 et 2020). Une émulation s’est faite entre les joueuses, elles sont motivées et ont l’objectif d’aller à Clairefontaine pour gagner mais aussi nouer des liens avec d’autres joueuses rencontrées grâce au Challenge ».

Comment avez-vous vécu votre parcours, jusqu’à l’interruption du Challenge ?

– A.C. : « Nous avons sélectionné les meilleures joueuses pour participer au Challenge. Des oppositions ont été organisées avec le Pôle Espoirs de Liévin et le club du LOSC Lille pour se préparer. Le deuxième tour s’est joué à Ploufragan (Côtes-d’Armor). Grâce au PEFA (Pôle d’excellence du football amateur), nous avons pu arriver la veille. Les joueuses ont été mises dans les meilleures conditions physiques et morales. »

Comment vous êtes-vous organisés pendant le confinement et comment l’avenir se présente-t-il ? 

– A.C. : « Les filles ont été très déçues, en particulier celles en classe de 3ème car elles ne pourront plus participer. Elles ont été très frustrées de ne pas pouvoir terminer la compétition, objectif important pour le PEFA. Notre liste était presque finalisée lors du confinement. Nous avons envoyé un programme avec un montage de vidéos et une batterie d’exercices à faire chaque semaine. On a organisé notre préparation avec, dès la rentrée, des matches amicaux contre des clubs et le Pôle Espoirs de Liévin. La sélection des meilleures joueuses sera réalisée en fonction de la forme du moment. La concurrence est saine et le PEFA présentera la meilleure équipe possible. Nous souhaitons dynamiser le travail de la préformation afin de préparer les joueuses au mieux aux différentes actions de détection du Projet de performance fédéral féminin. »

Quel regard portez-vous sur le développement du football féminin en France avec l’héritage de la Coupe du monde 2019 ?

– A.C. : « Je ressens beaucoup de sérénité et d’espoir. Après six années dans le football féminin, je suis heureux de voir que les clubs se structurent et s’organisent grâce aux moyens mis en place par la FFF. »

 

Par Pauline Cousin

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