Le BMF apprentissage s’adapte pour faire face au confinement

Publié le 19/11/2020

Les promotions du BMF apprentissage pour la saison 2020/2021 continuent leur formation malgré la situation sanitaire. Les formateurs de l’IR2F (Institut Régional de Formation du Football) de la Ligue de Football des Hauts de France se sont adaptés pour permettre aux stagiaires la continuité de leur enseignement à distance. 

Nous avons interviewé Christophe Martinez et Laurence Demailly, en charge du BMF apprentissage pour en savoir davantage. 


[Photos prises en septembre, au Centre Fernand Duchaussoy]

Christophe, quelles ont été les directives de la FFF pour faire face à la situation sanitaire ? 
Suite aux dispositions prises par le gouvernement français afin de lutter contre la propagation de la covid-19, la FFF a souhaité organiser la suite des formations exclusivement en distanciel pendant le mois de novembre afin de permettre une continuité de l’activité pédagogique. Par conséquent, l’Institut Régional de Formation du Football (IR2F) en collaboration avec l’institut de formation du football (IFF) ont décidé de suivre les préconisations et les directives de la DTN afin de poursuivre et de réaliser l’ensemble des formations professionnelles en visioconférence sur la Ligue des Hauts-de-France.

Quelles sont les applications concrètes de ces décisions pour les stagiaires du BMF apprentissage ? 
On assure la continuité pédagogique des titres à finalité professionnelle pendant ce deuxième confinement. Les formations sont dispensées en distanciel et le BMF en apprentissage se déroule comme convenu, de manière à poursuivre la planification de cette session. Il est important que les apprentis gardent le contact avec l’organisme de formation et continuent à être accompagnés par l’équipe de formateurs pendant cette période pédagogique délicate. Il est parfois difficile de reporter, de reprogrammer tout le contenu et on ne peut pas se permettre de prendre du retard au niveau du ruban pédagogique notamment par rapport à un calendrier chargé sur la saison.

Quel travail cela a-t-il demandé à toutes les parties prenantes au BMF apprentissage ? 
Il a fallu bien évidemment modifier l’organisation générale, retravailler les contenus et  l’adapter à la visioconférence afin que (de) la formation puisse se dérouler dans les meilleures conditions. Les stagiaires ont suivi les heures de formation au travers de leur écran avec des cours théoriques et du travail individuel ou en petits groupes. Il est à noter que tous les apprentis ont joué le jeu et suivi les 35 heures prévues avec une assiduité et un investissement remarquable. Je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusement les employeurs d’avoir permis à leurs salariés de poursuivre leur BMF version confinement.

Laurence, enseigner à distance demande une certaine adaptation, comment avez-vous appréhendé cette période ? 
Le mode d’enseignement à distance exige une adaptation et plus d’autonomie. Il a fallu revoir la gestion du temps et trouver des méthodes d’études adaptées. Une organisation retravaillée et une bonne motivation sont des ingrédients essentiels pour la réussite.

Quel bilan pouvez-vous tirer de cette formation à distance ?  
Nous avons réussi, en visioconférence, à maintenir le lien de proximité. Nous avons trouvé les moyens de créer des interactions formateurs-stagiaires et entre les stagiaires. Nous avons, comme en présentiel, mis en place des exercices riches en apprentissage. Les stagiaires ont fait preuve d’une adaptation exemplaire. Les questionnements et échanges que nous avons eu avec eux, ont prouvé qu’ils avaient su s’adapter à la formation à distance et se sont montrés très engagés. 

Par Pauline Cousin

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